Le patrimoine communal photographié par le club photo vidéo

Le patrimoine situé au centre – bourg de Vezin

Jusqu’aux années 1925-1926, la Mairie se situait au premier étage du café Bigot dont l’accès se faisait par un escalier extérieur. Dans les années 1930, le Maire M. Bigot fit construire une mairie jouxtant l’école publique. En 1955, M. Fernand Bons, maire, fit construire à son tour, une nouvelle école publique et une mairie y attenant, route de Montigné, devenue rue des Violettes.

La population augmentant rapidement, un nouveau bâtiment communal dut être construit sous le mandat de M. Rahn, rue de Rennes. Une recette rurale des PTT occupa le local de la mairie rue des Violettes, en attendant la construction de l’actuel bureau de Poste.

 

L’église Saint-Pierre et Saint Paul : a pour deuxième nom Saint Méen. Donnée aux chanoines de Rennes, elle est érigée en 1020 comme chapelle romane, puis elle est rebâtie au quinzième siècle. Elle fut à nouveau transformée entre 1820 et 1930 par les architectes Jean-François Pointeau, Louis Richelot et Lagarde, qui réaménagent la nef et construisent le transept et le chœur.

Historiquement, l’église a pour saints patrons saint Pierre, saint Paul et saint Méen. C’est d’abord une chapelle romane donnée en 1020 aux chanoines de Rennes et sur le soubassement nord de l’église, on peut encore observer un morceau de maçonnerie en « arête de poisson » datant du Moyen Âge. Elle est rebâtie au XVème siècle grâce à la bulle papale de 1475 signée par 12 évêques, qui accorde des indulgences à tout pénitent contribuant à sa réparation.Jusque dans les années 1950, un cimetière entoure l’église. Aujourd’hui on peut encore voir une croix en granit datant du XVIème siècle.

Au début du XIXème siècle,  le clocher est déplacé de la croisée du transept au portail ouest.  Il doit être consolidé en 1844 pour supporter les 2 cloches.Entre 1820 et 1830, la sacristie est ajoutée, la nef et le chœur sont réaménagés et la construction du transept est réalisée par l’architecte  Louis Richelot. Dans les 2 chapelles du transept se trouvent 2 statues de saint Méen et saint Modéran en bois polychrome. Dans le choeur, le retable représente la Crucifixion peinte par Toussaint François JOURJON dans les années 1850. Dans la nef, 2 vitraux illustrent des scènes du monde rural.  A l’entrée, dans le bas-côté nord, les fonts baptismaux en marbre sont ajoutés en 1844.

En 1951, 3 nouvelles cloches sont installées dans le beffroi.

Le cimetière l’entoure jusqu’à son déplacement à l’entrée du bourg après la 2ème Guerre Mondiale.

Le calvaire : était autrefois inséré dans l’enclos paroissial qui comprenait le cimetière. Il est historié sur deux faces et comporte des écussons sur son socle. Le Christ est représenté d’un côté, la Vierge à l’Enfant de l’autre. Il est daté du XVIème siècle, mais le modelé des deux personnages est encore très médiéval ; ils adoptent une position hiératique et leur tête est légèrement disproportionnée par rapport à leur corps.

 

Un ancien hôpital à l’angle de la route de Montfort et de la rue des Violettes, existe dès 1580. Il avait été fondé par les seigneurs du Bas-Vezin pour loger les pèlerins se rendant au      « Grand Saint Méen » autrement dit Saint-Méen-le-Grand. L’édifice fut doté et bâti par Melle de Jussé vers 1704 laquelle releva la construction. Il possédait une chapelle et une fontaine qui existe toujours. Par la suite, cet ancien hôpital devint une forge. Elle est aujourd’hui la maison communale et accueille l’Escale Jeunes.

La fontaine Saint Méen : se trouve à l’ouest de l’hôpital, sur un petit chemin très ancien. Autrefois, elle était fréquentée par les pèlerins. Son culte est surtout populaire au Moyen-Âge où la tradition lui prête des vertus d’intercession contre les maladies de la peau comme la gale. La fontaine aurait ainsi pour attribut miraculeux le pouvoir de guérir les maladies des yeux. En savoir + (recherches de Vezin Histoire et Patrimoine)

L’ancienne prison : se situe sur les bords de la route de Rennes. Cette maison d’habitation, appelée un moment « maison du rosier » est l’ancienne prison des seigneurs de Montigné, qui possédaient un droit de haute justice sur Vezin. Ses fenêtres dotées de grilles et de fleurs de lys côté rue sont un vestige de cette précédente fonction.

L’ancien Manoir de la Cochardière :  est à 100 mètres à l’est de l’église, sur le bord de la route de Rennes. Actuellement, c’est un centre commercial, le cachet ancien de l’ensemble a été respecté.

 

 

 

 

 

 

 

Le patrimoine situé en dehors du bourg de Vezin

Pour découvrir l’ensemble du patrimoine Bâti d’intérêt local : Annexe : Patrimoine bâtiment d’intérêt local

Nos bâtis remarquables

L’ancien manoir du bas Vezin : il possédait une chapelle, une fuie et une prison. La maison actuelle fut édifiée avec les pierres du manoir. Elle contient une pierre sculptée d’une tête de femme, au-dessous de laquelle on a gravé la date de 1790. Le manoir possédait un grand étang et une avenue. On y cultivait de la vigne au XVème siècle.

 

L’ancien Manoir de la Longrais : à 900 mètres du précédent, il est devenu une demeure. Le corps du premier bâtiment est construit partiellement en pan de bois. Un deuxième corps de bâtiment a été construit plus tard vers 1730 et a conservé une grande cheminée et des boiseries.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le château de Montigné : possède une orangerie, un colombier et une ferme. Il a été reconstruit en 1675 et présente deux pavillons non saillants à toits très élevés ; au centre se dresse une lanterne surmontée d’un toit en carène et d’un campanile. Un perron simple et coudé protégeait autrefois un petit               « chapiteau ». On y cultivait de la vigne au XVème siècle. Il sert de nos jours comme maison de retraite pour les congrégations religieuses du diocèse.

Montigné possédait un droit de haute justice qui s’exerçait          « soulz l’ourme estant au cimetière ». Les exécutions capitales se faisaient au XVIIème siècle aux branches d’un chêne sur le bord de la route de l’Hermitage à Rennes, sur le pâtis de la Motte-Gaudin, c’est ce que l’on appelait « une justice verte ».

 

 L’ancien manoir de Mesmenier : on y cultivait la vigne au XVème siècle. Il a conservé une grande cheminée à colonnettes polygonales. Une ferme a été reconstruite sur le site de l’ancien manoir et se compose d’un corps de logis transformé en de vastes parties agricoles.

 

L’ancien manoir de la Retardais : Il conserve des douves, et une chapelle sécularisée qui possédait autrefois une cloche. Il possède une salle qui renfermait une grande cheminée à colonnes, devant laquelle on avait placé une ancienne table d’autel provenant de la Chapelle.

 

 

 

L’ancien Manoir du Rouvray : se trouve à 200 mètres au sud du Gousset. Le Rouvray dépendait autrefois de la seigneurie de Montigné. Il comporte notamment un escalier à vis, une fenêtre à grille et des charpentes du XVIIème siècle.

 

 

 

 

 

 

L’ancien manoir de la Drouettière : se trouve à 700m du bourg.

 

 

 

 

 

 

 

Les anciens manoirs du Tertre : Le premier sur le bord nord et le second sur le bord sud de la route Rennes – Vezin. Le premier possédait une tourelle carrée et une petite galerie ornée de balustres en bois. Le deuxième, renfermait une tourelle carrée, avec un escalier à balustres de bois et des fenêtres à joints ouverts.

 

 

 

 

 

L’ancien Manoir de Chevillé : il conserve une porte en arc brisé et une grande fenêtre à croisée de pierre. Chevillé possédait autrefois une fuie (c’est-à-dire une petite volière). Un ruisseau appelé le Brochet traverse la prairie, autrefois étang, à l’époque où le manoir était devenu un couvent ; ce petit cours d’eau vient de Pacé et rejoint la Flume.

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